Forum de FLIBUSTIERS (Jeu de Pirates sur Cartes)
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 Comment j’entrepris d’arrêter la flibuste et comment j’y revins par la force des choses

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Borgnefesse




Messages : 11
Date d'inscription : 31/03/2011

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MessageSujet: Comment j’entrepris d’arrêter la flibuste et comment j’y revins par la force des choses   Comment j’entrepris d’arrêter la flibuste et comment j’y revins par la force des choses Icon_minitimeSam 2 Avr - 12:50

Je profitais un moment de tout l’or que j’avais accumulé et goutais à la vie facile que j’avais sans doute bien mérité après des années à sillonner les mers tropicales, mais l’on ne pouvait alors trouver à l’ile de la Tortue nul être vivant qui n’eut été au courant de mes aventures passées et j’y étais constamment assailli par une troupe de courtisans qui cherchaient, soit pas la faveur soit par la ruse, à s’approprier ma fortune. Je décidai de partir en mer d’Ozimor afin d’y couler une retraite paisible, persuadé que mes faits d’armes antérieurs, tout aussi retentissants eussent-ils été en mon pays, n’aient pas eu échos jusqu’en ces territoires reculés des caraïbes et que j’y trouverais là bas une réputation nulle.

A ce moment là, je croyais être en âge d'arrêter la piraterie mais je comprendrais plus tard qu'on ne peut s'écarter longuement de ses inclinaisons naturelles, et que le jour où je cesserais la flibuste serait aussi celui de ma mort.

J’embarquai donc avec tous mes trésors sur
la San Grilla, un galion espagnol en route vers Yellen. Sur le trajet, je bu beaucoup, comme à mon habitude mais sans doute l’oisiveté du voyage m’amena à quelques excès, et je dû parler un peu trop fort de mes anciennes rapines et de ma précieuse cargaison.
Un soir, en arrivant en vue de l’ile de la Lanterne, on ouvrit encore nombreuse bouteille et je crus volontiers que c'était la leur coutume mais à l’instant où nous fûmes amarré au port, on m’assomma et on me défit de toutes mes malles pendant que j’étais assoupis.

Je me réveillai le lendemain matin sur la digue du port avec des tambours plein le crâne et je compris vite que l’on m’avait roulé lâchement ce qui me mit en rage. Car si j’accepte sans peine la perte d’une cargaison, d’un navire ou bien même d’un bout de mon cul dans une bataille honorable, je ne pouvais pas me résigner à ce que l’on me détroussa de la sorte en me frappant dans le dos, moi qui peux jurer par la très sainte vierge que j’ai toujours affronté l’ennemi de face et même en lui criant dessus et que, si j’ai toujours pris mes biens à d’autres, je les ai au moins mérité de cette façon.

Je tachai tant bien que mal de regagner le bateau afin d’y glaner quelques renseignements qui m’auraient permis de retrouver les coupables. Mais Le capitaine, qui j’en suis sûr devait avoir touché sa part, n’avait soit disant rien vu de ce qui s’était passé sur son propre navire. Je déambulai un bon moment à questionner tous ceux qui passaient à ma portée avant de tomber sur le cantinier, avec qui j’avais tissé quelques liens d’amitié à base de rhum brun, qui m’indiqua une taverne où les hommes d’équipages avaient leurs habitudes.

Je mis quelques temps à trouver l’endroit et il sembla bien que j’étais arrivé après la bataille. L’auberge était sans dessus dessous et j’appris que des matelots de
la San Grilla étaient venus la veille pour y fêter quelque chose. Ils avaient dépensé sans compter en ripailles, en alcool et en femmes. Ils buvaient surtout et parlaient tous d’achats pharaoniques qu’ils prévoyaient sous peu. Je ne tardai pas à comprendre que l’on avait festoyé ici à mes frais, mais le pire était à venir.

Au milieu du banquet, l’un des voleurs s’en alla convaincre les autres qu’ils étaient trop nombreux pour pouvoir tous s’offrir une vie faste avec ce qu’ils avaient, qu’ils étaient tous bien au courant des choses de la navigation et qu’ils pouvaient maintenant lancer leur propre affaire, que les eaux de la région regorgeant de navires remplis de marchandises et de richesses en quantité, ils faudrait peu de temps pour qu’ils fassent fructifier leur pactole et amassent fort butin.

A ce moment là tous semblaient apprécier l’idée mais une querelle éclatât lorsqu’il fallu choisir le capitaine. L’alcool aidant, la rixe dégénéra rapidement et il fallu que deux ou trois furent embrochés avant qu’on détermine le plus apte au commandement. Dans l’ivresse du moment et tout enorgueilli de sa promotion, le tout nouveau capitaine entraina ses hommes vers le port et ils se ruèrent en titubant et en chantant derrière lui.

Je pris donc la direction du port ou je ne tardai pas à rencontrer le responsable du chantier naval. C’était un homme gras et avenant et je constatai bientôt qu’il était aussi habile en commerce qu’en charpenterie marine. Celui-ci me raconta qu’il avait été réveillé dans la nuit par une troupe d’ivrognes déterminés à prendre le large au plus vite. Par un discours opportun et profitant de leur empressement, il leur avait vendu une goélette miteuse dont il n’espérait plus tirer un sous mais les marins semblaient bien fiers de leur acquisition et, l’obscurité et l’alcool augmentant sans doute un peu leur enthousiasme, ils nommèrent le bâtiment
Vol-au-Vent et partirent avant l’aube vers Kallyx.

Comprenant que j’avais été roulé par une bande de matelots imberbes et imbéciles, moi, le Capitaine Louis-Adhémar-Timothée Le Golif dit « borgnefesse », je décidais de partir à leur trousse afin d’expliquer à ma façon les usages des compagnons de la côte à ces novices, et au passage récupérer ma fortune.

Je n’avais sur moi que ma bourse de 600 pièces d’or mais ce fût suffisant pour recruter quelques aventuriers et acheter un cotre honorable que je baptisai
La Gabriella. Je fis préparer le bateau à la hâte même si je n’avais alors aucun doute que je rattraperais vite ces marins d’eau douce en apprentissage et je mis les voiles vers le nord-est sans tarder...
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Borgnefesse




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MessageSujet: Re: Comment j’entrepris d’arrêter la flibuste et comment j’y revins par la force des choses   Comment j’entrepris d’arrêter la flibuste et comment j’y revins par la force des choses Icon_minitimeMar 5 Avr - 17:12


Au soir du premier jour, nous fûmes pris dans une terrible tempête. Les vents et les vagues malmenèrent notre petite embarcation toute la nuit. Mes hommes qui avaient heureusement une bonne expérience de la mer firent au mieux pour éviter la casse mais ne purent empêcher une grande partie de nos réserves de passer par-dessus bord.
Au petit matin, je constatai que mes voiles étaient presque toutes déchirées et le mât de misaine au bord de la rupture. Comme seules vivres, il ne restait plus que les litrons de rhum que les marins avaient caché en soute.

Durant toute la journée, l’équipage s’efforça à réparer les dégâts et recoudre les voiles, mais nous n’avions pas tous les matériaux qu’il aurait fallu pour remettre en état la boiserie. Nous dérivâmes tant bien que mal jusqu’au abord de l’archipel du Serpent en nous nourrissant de rhum, ce qui m’étais plutôt commun, mais ne tarda pas à faire son effet sur les matelots moins exercés. A la fin de la journée la faim se faisait sentir et, il faut bien le dire, nous étions tous ivre.

C’est alors que nous croisâmes la route d’une petite barque de pêcheur nommée
la Longue canne. Je mis immédiatement le cap sur eux sachant qu’il s’y trouverait sans doute de quoi nous remplir la panse avec quelque chose de solide. Tout en s’approchant, j’expliquai à mes hommes non sans diplomatie, qu’en l’état j’avais dépensé tout mon argent pour cette expédition et que nous nous n’avions plus rien d’autre à leur offrir en échange du poisson que quelques menaces et sans doutes aussi quelques coups. Mon équipage ne se fit pas prier pour hisser le pavillon de la flibuste et j’appris plus tard qu’il n’est pas rare pour un marin en mer d’Ozimor d’avoir quelques pratiques de cette activité.

J’approchai par le sud tandis que mes hommes se postèrent à bâbord en tirant leur sabre, une bouteille passait de main en main et chacun tira une dernière rasade pour se donner du courage. La cible tenta bien une manœuvre mais elle était bien trop lente et chargée pour nous éviter. Arrivé à bonne distance, je ralentis et me plaçai avec l’équipage pour préparer l’abordage. Moi qui craignais tantôt quelques réticences, je les voyais maintenant trépigner d’impatience alors que l’on apercevait les occupants de l’autre bateaux s’agiter en paniquant. Je dû même calmer les ardeurs de certains qui, pris d’ivresse, voulurent sauter du navire bien avant que l’on ne soit à porté de l’autre, et si c’est une qualité courante des capitaines de pouvoir apprécier les distances même complètement saoul, en piraterie c’est une nécessité régulièrement mise à l’épreuve.

Au premier choc, je lançai l’assaut.
Sur la barque, il n’y avait que quatre matelots fébriles, l’un d’eux portant un pistolet à poudre de ses deux mains lâcha un tir vers nous et un flibustier reçu la balle dans l’œil. Un bout de son crane éclata alors qu’il hurlait de douleur et il tomba à pic entre les deux bateaux.
Un autre de mes hommes, les yeux injecté de sang et le sabre au clair se rua vers les malheureux en criant et décapita le premier d’entre eux. Sa tête s’en alla rouler au pied des trois autres qui, prit de frayeurs, sautèrent par-dessus bord avant même que nous n’approchions.
Désormais maitre à bord les flibustiers riaient en se tapant sur le ventre et quand l’excitation retomba ils se précipitèrent vers la soute où l’on trouva de forte quantité de nourriture, surtout du poisson, ainsi que 3 gemmes que les pêcheurs avaient prit dans leurs filets et que me serviront bien par la suite. Je fis décrocher les voiles et transférer toutes les marchandises à bord de
la Gabriella.

On festoya longuement ce soir là alors que la mer était redevenue calme et on en profita pour rafistoler le bateau et reconstituer un voilage correct. Par la suite, les vents furent plus cléments et on arriva à Kallyx sans autres embuches mais j’avais perdu du temps sur les gredins du
Vol-au-Vent que je poursuivais.
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Borgnefesse




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MessageSujet: Re: Comment j’entrepris d’arrêter la flibuste et comment j’y revins par la force des choses   Comment j’entrepris d’arrêter la flibuste et comment j’y revins par la force des choses Icon_minitimeDim 10 Avr - 15:46


En vendant les gemmes et aussi le surplus de poisson, je pu faire réparer le navire, racheter du rhum et obtenir encore un bon butin que je partageai avec l’équipage. Ceux-ci s’empressèrent d’aller dépenser leur part à la taverne alors que je me rendis sur la digue à la recherche de la goélette.

Les registres portuaires indiquaient bien le passage du
Vol-au-Vent mais aussi qu’il était reparti la veille de notre arrivée. Je menai donc ma petite enquête pour connaitre leur destination.
C’est l’armurier maritime qui me renseigna. Selon lui, le bateau était arrivé quelques jours plus tôt, à la limite du naufrage après avoir essuyé une terrible tempête, il ne flottait plus que par la volonté divine. Le capitaine avait dépensé beaucoup pour remettre son navire en état de naviguer, il y avait aussi fait installer trois pièces d’artillerie. J’en achetai donc quatre, que je fis installer sur
la Gabriella et j’engageai deux canonniers pour les manipuler. Ajoutant quelques pièces d’or supplémentaires, le marchant m’appris que les flibustiers du dimanche comptais se rendre à Shim-Rhua où selon les dires, les tavernes débordaient de corsaires infirmes toujours prêt à négocier quelques anciennes cartes au trésors plus ou moins réalistes contre un peu de bon rhum.

Apres la transaction, j’allai rejoindre mon équipage à la taverne afin d’y prendre un peu de bon temps avant de repartir en mer. Je commençais sérieusement à m’inquiéter que les marins inexpérimentés que nous pourchassions ne dilapident tout mon or avant d’avoir fait le moindre profit, aussi nous ne tardions pas à Kallyx et nous mîmes cap à l’ouest à l’ouest dés que la marée fut bonne.

Je cru ma revanche à portée quand nous aperçûmes une goélette bien amochée dérivant au milieu de la mer de l’Oubli.
Je fis armer les canons et j’approchai avec prudence car le navire semblait armé lui aussi mais il ne sembla pas faire la moindre manœuvre et j’étais de plus en plus intrigué de n’apercevoir aucun homme à bord. Mais j’avais déjà eu affaire ou pratiqué moi-même ce genre de ruses aussi j’opérai sans précipitation pour me placer derrière lui, de manière à pouvoir faire feu plusieurs fois avant qu’il ne puisse répliquer. Le bâtiment avait un nom étrange dans une langue qui m’était inconnue et je fus quelque peu déçu qu’il ne s’agisse de ma véritable cible mais je fis tout de même hisser le pavillon noir et tirer un coup de canon, l’autre ne réagit pas, on tira une bordée et deux boulets firent mouche, mais voyant que notre adversaire demeurait inerte, nous nous lançâmes à l’assaut de l’embarcation. Une fois à bord on constata qu’elle était totalement abandonnée et semblait déjà avoir fais les frais d’une attaque. Il ne restait à bord plus aucune marchandise hormis quelques canons, les pirates ayant sans doute jugé inutile de s’encombrer d’un tel poids une fois leur soute bien remplie de riches cargaisons.

Malgré les stigmates des récents combats, je trouvai la goélette bien équilibrée et fis transférer à bord toutes nos réserves et notre équipement. Je la baptisai
la Racoleuse car elle m’avait attiré l’œil par sa poupe et séduit par sa courbure.

Je pris tout ce qu’il était possible de récupérer sur
la Gabriella afin de réparer notre nouvelle acquisition mais ce fut largement insuffisant et il fallu trouver les matériaux autre part. Ce que nous fîmes aux abords de l’île de la Grande Dune, sur un cotre malheureux nommé la Paille d’or.

Durant les quelques jours du voyage, j’arraisonnai encore quelques marchants et des bateaux de pêche aux abords de l’ile de l’Empreinte ce qui nous fit arrivé à Shim-Rhua avec un bon butin. Malheureusement, personne là bas ne pu me renseigner sur le
Vol-au-Vent malgré les hectolitres de rhum dont j’arrosais les marins locaux et je repris la mer après avoir acheté encore quelques canons.

J’avais quelques craintes que mon trésor ne soit perdu à jamais, immergé quelque part dans l’océan. J’eu encore préféré qu’il soit repris par un autre flibustier qui, m’ayant vengé sans le savoir, pourrait faire bonne usage de mon or.

Nous croisions quelques temps au large de l’ile de Paon à bord de
la Racoleuse, abordant plusieurs navires dans l’espoir de tomber sur le bon ou au moins quelqu'un qui l’aurait aperçu. Mais aucun n’avait d’informations et je dû tout de même parfois prendre leurs cargaisons pour continuer à payer mes hommes.

J’obtins quelques succès en flibuste mais aussi quelques pertes qui au fur et à mesure réduisirent mon équipage. Tout absorbé que j’étais dans ma chasse, je restai en mer aussi longtemps que possible et je ne pris pas le temps de recruter de nouveaux aventuriers pour remplacer ceux qui tombaient inévitablement au cours des combats. Aussi lorsque nous fûmes attaqués par une goélette militaire il ne me restait à bord qu’un unique sabreur en plus des deux canonniers que j’avais embauché à Kallyx. Malgré une défense remarquable et beaucoup de morts chez l’ennemi, le combat tourna rapidement à notre défaveur,
la Racoleuse sombra mais on me repêcha pour me livrer aux autorités et je fus jeté dans les geôles de Yellen.

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