Forum de FLIBUSTIERS (Jeu de Pirates sur Cartes)
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 /Concours 2/ Défaite à terre.

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Malory

Malory


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Localisation : Fontenay le Comte - Vendée

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MessageSujet: /Concours 2/ Défaite à terre.   /Concours 2/ Défaite à terre. Icon_minitimeLun 18 Avr - 16:02

O’Higgins émergea sur la dunette par le panneau d’écoutille.
- Bonjour Capitaine !
La pénombre régnait dans les entrailles de la goélette et contrastait avec la vive lumière du jour sur la dunette inondée de soleil malgré l’heure matinale. Il fallut quelques secondes à O’higgins pour reconnaître qui était de quart et venait de lui souhaiter le bonjour. C’est plus la voix qu’une vision encore troublée qui l’informa.
- Ha ! Thomas Ffoulkes, c’est vous qui êtes de quart, bonjour à vous ! Tout va bien ?
- Tout va bien Capitaine ! Petite brise d’Est et nous faisons de l’O-S-O. J’ai fais donner un coup de loch il y a environ une ampoulette, nous faisons presque trois nœuds.
Malory leva le regard en direction des voiles.
- Parfait ! Lorsque les hommes auront déjeuné, faîtes larguer les ris dans les huniers puis établir la misaine.
- Bien Capitaine !
- Qui est la haut comme vigie ?
- Andrews Bentley.
Levant la tête en direction de la hune du grand mât, O’Higgins mit ses mains en porte voix.
- Monsieur Bentley ! Voyez vous quelque chose ?
- Rien en vue Capitaine !
- Faîtes bonne veille monsieur Bentley.
En attendant que le déjeuner soit prêt, de magnifiques dorades coryphènes pêchées par dessus bord la veille, O’Higgins, les deux mains appuyées à la rambarde de la dunette, inspecta du regard son navire. « La Sirène » goélette dont il s’était emparée quelques jours auparavant – et qu’il avait baptisé ainsi - était magnifique. Il regrettait seulement qu’il n’y eut à bord que les quatre canons qu’il avait fait transborder du cotre « Le Goupil » son précédant navire.
- Terre en vue par le bossoir bâbord !
- Monsieur Ffoulkes montez là-haut. Il doit s’agir de la grande île N-O de l’archipel du Serpent. Voyez s’il y a des navires présents le long de la côte.
Thomas Ffoulkes grimpa lestement – il était jeune et svelte - jusqu’à la hune. Il rendit compte quelques minutes plus tard.
- Pas de navire en vue, capitaine !
Il se laissa glisser le long d’un galhauban et rejoignit O’Higgins sur la dunette.
- Il y a une fumée qui vient du bois au pied de la colline. » dit-il en tendant le bras pour indiquer la direction à O’Higgins.
- Bien ! Que les hommes déjeunent. Annulez mon ordre concernant la voilure. Nous allons jeter l’ancre au large de la plage là-bas. Un homme à l’avant pour sonder.
- J’ai l’intention d’aller reconnaître d’où provient cette fumée. Une habitation où un groupe qui a passé la nuit là ?
- En tout état de cause, du pillage en perspective. Les hommes ont besoin de se défouler et quelques parts de prise les motiveront.


Sous huniers arisés « La Sirène » approcha de la côte. Le silence régnait à bord seulement rompu par les « plouf » successifs du plomb de sonde et le chant du sondeur.
- Cinq brasses à la sonde, cinq – Quatre brasses et demi, quatre et demi !
- Mouillez l’ancre !
La gerbe de l’ancre creva la surface.
- Choquez les écoutes !
- A larguer et à ferler les huniers !
La goélette courut un peu sur son aire puis le câble d’ancre se tendit et « La Sirène » stoppa.
Les voiles hautes furent repliées, la goélette pivota sur son ancre en entrant dans le vent.
Des palans furent frappés, l’un sur le gui de la misaine, l’autre sur celui de la grand voile et la lourde chaloupe fut soulevée de son chantier et mise à l’eau.
- Monsieur Ffoulkes, vous resterez à bord avec Thomas Bentley et Samuel Davis. Un homme en vigie en permanence. Chargez un canon à blanc pour tirer afin de nous avertir dès qu’un navire est en approche.
- Monsieur Reynolds, avec le reste de l’équipage et moi-même. Embarquez une journée de vivre pour chaque homme. Munissez deux d’entre eux d’arquebuses. Pour les autres, armes blanches uniquement, nous n’avons pas trop de poudre à gaspiller.
La Sirène n’était qu’à une encablure de la plage et, souquant ferme, les hommes amenèrent rapidement la chaloupe sur le sable.
- Monsieur Nicols vous restez de garde à la chaloupe avec une arquebuse. Allumez la mèche. Tirez si il y a du danger. Nous ne serons pas loin. Les autres, derrière moi. Monsieur Dewhurst restez à mes côtés et allumez aussi la mèche de votre arquebuse. En avant tout le monde et silence partout !
En file indienne, les quinze hommes progressaient aisément – la végétation, des chênes liège et des dragonniers, était clairsemée – en direction de la forêt plus dense où Thomas Ffoulkes avait vu les fumerolles d’un feu. Hormis le chant des oiseaux et les vrombissements des insectes volants, le silence régnait autour du détachement.
Tout à coup, un rire fut perceptible, assez loin sur la gauche, qui figea la tête de la colonne.
O’Higgins imposa par geste que le groupe se baisse.
- Monsieur Reynolds - chuchota t-il - restez ici avec les autres. Mac Grégor, avec moi ! Nous allons aller reconnaître plus avant.
Malory et Mac Grégor s’éloignèrent, courbés en deux, dans la direction d’où venaient parfois des bribes de conversation. Ils parcoururent une centaine de yards en prenant moult précautions pour se déplacer sans bruit. La végétation était maintenant plus touffue.
Enfin, ils les virent dans une petite clairière: seize hommes et un enfant. Pour moitié des mercenaires car ils portaient des armures pectorales et leurs casques à morion étaient posés à côté d’eux. Les autres, peut-être des matelots. Tous étaient occupés à déguster de petits gibiers qu’ils avaient fait rôtir sur un feu maintenant mourrant, autour duquel ils étaient assis. Malory et Mac Grégor reculèrent lentement dans les fourrés pour n’être pas vu puis revinrent sur leurs pas et rejoignirent le groupe.
- Ils sont dix sept dont un enfant. La moitié sont des soldats. Ils sont occupés à déjeuner dans une clairière à environ cent yards. Déployons nous en éventail jusqu’à la limite de la clairière. Je donnerai le signal de l’assaut avec un coup de pistolet. Faîtes passer les ordres puis en avant et en silence.
Les ordres furent chuchotés le long de la colonne et les hommes se déployèrent en silence. Sur un signe d’O’Higgins, le groupe s’ébranla. La clairière fut atteinte sans encombre et les hommes se tapirent à moins d’un yard de l’orée, attendant le signal.
O’Higgins pointa son pistolet sur l’un des hommes assis – il portait un chapeau orné d’une guirlande de plume donc sans doute le chef – et fit feu.
En même temps, il s’était relevé en hurlant
- A l’attaque pas de quartier !
Il se rua, constata en couvrant les derniers yards qu’il avait manqué sa cible mais pire, peu de ses hommes avaient suivi. Manque de cohésion. Ils n’étaient que quatre, lui compris, à arriver au contact du parti ennemi.
- En avant ! Suivez nous tas de mécréant !
Trop tard, l’effet de surprise passé, l’ennemi s’était ressaisi et empoignait ses armes. O’Higgins fut touché par deux fois à la cuisse gauche et au bras droit. Les trois qui l’avaient suivi étaient à terre. Le reste des hommes prenaient enfin part à la mêlée mais sans la surprise et maintenant en infériorité numérique ils étaient vaincus tour à tour. O’Higgins à nouveau touché au flanc droit perdait beaucoup de sang et vacilla. Dans un brouillard, mais ferraillant toujours, il constata que deux des adversaires étaient de redoutables bretteurs et ses hommes tombaient un à un. Il trébucha sur un corps, chuta et perdit un instant conscience. Lorsqu’il reprit ses esprits, tout était terminé. L’homme qu’il avait visé – il avait perdu son chapeau – lui appliquait la pointe de sa rapière sur la gorge, deux de ses hommes étaient à genoux, bras levés, le reste gisait mort où peu s’en faut.
Malory dut se résigner, il était prisonnier des cinq survivants du parti ennemi et allait devoir goûter aux cachots de Yellen.
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