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 O'Higgins à la pèche.

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Malory

Malory


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O'Higgins à la pèche. Empty
MessageSujet: O'Higgins à la pèche.   O'Higgins à la pèche. Icon_minitimeMer 24 Aoû - 20:36

Malory déambulait sur le port. Une douzaine de goélettes et de bricks étaient accostés le long du quai. D’autres s’étaient déhalés dans la rade, pavillon bleu de partance en tête de mât, attendant la marée et les vents favorables pour sortir. L’un d’eux rappelait d’urgence quelques retardataires encore à terre en tirant régulièrement de son canon d’alarme. Une couple de navires de fort tonnage se trouvait aussi dans la rade, attendant une place disponible pour accoster.
Sur le quai, une intense et bruyante activité régnait. Des portefaix, courbant l’échine sous leur charge, se faufilaient au milieu des charrettes, fardiers, charrois et autres tombereaux, qui circulaient et créeaient un encombrement provoquant les vociférations des charretiers qui tentaient de se frayer un passage. S’y ajoutaient les grondement de barriques qu’on roulait sur les pavés inégaux, les trilles des sifflets des boscos dirigeant les manœuvres de chargement où de déchargement au palan. Les hurlements d’ordres, amplifiés par les porte-voie, des seconds à qui incombaient l’avitaillement des navires. Et tout cela accompagnés des cris perçants des mouettes qui survolaient cette agitation. Des bourgeois – armateurs, marchands, commerçants où commis – formaient de petits groupes qui conversaient à grands renforts de gesticulations de bras et de cannes, manquant parfois de justesse d‘éborgner un quidam. Des journaliers allaient d’un navire à l’autre cherchant de l’embauche comme homme de peine. Il y avait même un grand bourgeois, arrivé en carrosse à quatre chevaux, accompagné de femme et enfants pour jouer les badauds dans cette cohue. Près d’un galion accosté à l’extrémité nord du quai, se trouvait un important groupe de galériens qui portaient, dans le cliquetis de leurs chaînes, de lourdes balles de pelleterie, des rouleaux de soies où des caisses de clous de girofles, de poivre, de noix de muscade . Ils étaient sous la garde d’un sergent des archers du prévôt, armé de sa demi pique et de six hommes, hallebarde à l’épaule. Un armateur où un planteur fortuné, avait sans doute déposé quelques espèces sonnantes et trébuchantes dans l’escarcelle de l’officier de la capitainerie – voire du gouverneur lui-même – pour obtenir cette main d’œuvre pléthorique et … gratuite.
Malory poussa sa promenade jusque sous les fortifications de la batterie basse et au delà, jusqu’au chantier naval. Quelques petits bâtiments – destinés au cabotage où à la pêche - y étaient en construction. D’autres, de plus fort tonnage, y subissaient des réparations. Là, régnaient les bruits des scies en long et des herminettes des charpentiers, des martèlements des maillets des calfats. Tout ces bruits étaient parfumés des odeurs de goudron et de térébenthine, des fumées du brai fondu et des étuves où l’on traitait le bois, et par dessus tout, des effluves nauséabondes des eaux stagnantes du bassin de radoub et de la fosse aux mâts. Parvenu à l’extrémité du chantier, il revint sur ses pas.
Ces lieux étaient pour O’Higgins, source d’informations pouvant déterminer de prochaines exactions. Il se rendit, après cette promenade, chez Maître Pils le cabaretier chez qui se retrouvaient les muletiers et charretiers. Pour quelques pichets de bière où de vin, il lui était aisé d’apprendre quelles marchandises avaient été livrées et à quels navires. Plus tard, d’autres pichets, dans la taverne fréquentée par les capitaines marchands, lui apprenaient quelles destinations ces mêmes navires avaient. Facile ensuite de déterminer les routes suivies par ces proies potentielles. La journée était fort avancée, il était satisfait des informations recueillies aussi s’arrêta t-il dans une échoppe, y acheta un flacon de rhum « Cœur de chauffe » hors d’age puis s'en retourna à la pension de famille de Mrs Paméla Broad. Il dîna puis monta dans sa chambre en compagnie de son flacon de rhum. Il attendrait en buvant la venue probable de la belle Paméla.
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