Rappel du premier message :
Le tavernier faisait semblant d'essuyer ses verres tandis que la faune locale s'adonnait à son loisir préféré : la boisson.
Au bar en bois crasseux et collant, une ribambelle d'hommes de la mer, dans des états de léthargie dominicale à plusieurs variantes (de couleur...).
La porte du repaire grande ouverte par la chaleur matinale éclairait un peu le repaire des bois sans soifs.
Une silhouette projeta une ombre dans la pièce, un nouveau venu entrait dans ce lieu de perdition.
Il poussa un ivrogne endormi au comptoir, et une piastre roula sur le bois. Le chant de la pièce attira l'attention du taulier, l'étranger commanda :
-Sert moi un bon rhum, je reviens de loin !
Un verre glissa sur le comptoir jusqu'à l'homme qui le vida aussi sec. Une deuxième piastre sonna :
-Un autre !
Tandis que le propriétaire du lieu s'approchait pour prendre son dû, l'homme lui fit signe de la tête. Le taulier se pencha pour écouter l'étranger :
-J'attends quelques compagnons de fortune et d'infortune, nous aurons besoin d'un lieu assez discret où nous regrouper, vous pouvez nous fournir cela ?
Le tavernier répondit non de la tête, sans un mot, et l'étranger l'attrapa par le col :
-Je ne suis pas aussi diplomate que feu Pierre-Adrien, trouve moi ce que je cherche, et cette bourse est à toi.
Dit à tous les étrangers que tu croisera que l'appel aux "Naufragés de Port-Karhaix" à commencé. Ils trouveront un certain "Maurice Curtiss" tous les matins en ce lieux.
Il planta une bourse sur le comptoir avec un poignard, arracha la bouteille de rhum des mains du tavernier et parti s'assoir derrière une tonneau qui faisait office de table. Il sorti une pipe de sa poche, et commença à fumer en se balançant sur sa chaise, buvant son rhum et faisant des ronds de fumée.